Un homme averti ne vaut rien
« Derrière toutes les grandes richesses se cache un grand crime. »
Ils ne se connaissent pas. Michael Monroe a grandi à Londres, orphelin et pauvre. Mathilde Bateman est issue d’une famille richissime de New York. L’un n’a rien, l’autre a tout. L’un veut changer de vie, l’autre veut changer le monde. Ils n’auraient jamais dû se croiser. Mais autour d’eux, assassinats et disparitions se multiplient. Au nom de quelle malédiction ?
Des bords de la Tamise aux ports du Savannah, de Londres à Boston, Michael et Mathilde traquent la vérité sans idée de ce qu’ils vont découvrir. Sur leurs familles, sur leur passé, et donc sur eux-mêmes. Il est des crimes dont on hérite…
Guerres de pouvoir au sein d’un clan mafieux, secrets de famille, ambitions folles, amours contrariées, avec Un homme averti ne vaut rien, Romain Sardou signe un thriller palpitant et une saga familiale poignante.
Un roman de l’amour fou et de la vengeance totale
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Interview de l’auteur
Avec Un homme averti ne vaut rien, Romain Sardou retrouve ses lecteurs, cinq ans après la publication de son dernier roman.
Mais pourquoi donc a-t-il attendu si longtemps avant de nous offrir un nouveau livre ?
On a posé la question à l’intéressé. Il nous a répondu à sa manière. Surprenante et réjouissante…
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Comment vous est venue l’idée de ce livre ?
Tout est parti d’une simple phrase, que l’on retrouve aussi bien chez Balzac que chez Bossuet et qui dit : « Derrière toutes les grandes richesses se cache forcément un grand crime ». À l’origine donc de toutes ces immenses fortunes que se transmettent certaines familles, de génération en génération, se cacherait toujours un mensonge, une trahison, un vol, un cadavre peut-être, selon cette affirmation : « Il n’y a jamais de richesse innocente et l’on ne s’enrichit qu’en ayant fait le malheur de quelqu’un. »
Et l’on retrouve deux grandes familles…
Oui, deux familles, en Amérique et en Angleterre, immensément riches, comme on en trouve dans les classements de fortune du magazine Forbes. Pour ces deux grandes familles de milliardaires, on va chercher le crime dissimulé dans leur passé. Mais cette fois ce n’est pas un policier ni un détective qui va conduire l’enquête, mais les propres membres les plus jeunes de ces dynasties. Puisque quand c’est un arrière ou un arrière-arrière-grand-père qui a posé les bases de la fortune familiale, les descendants eux-mêmes ont souvent oublié ce qui a pu se passer autrefois d’inavouable. D’un côté les Bateman, issus de la mafia irlandaise, de l’autre les Muir, des armateurs et des politiciens anglais.
Comment qualifier votre roman ?
Il se situe à la frontière entre deux genres romanesques d’ordinaire tout à fait distincts : le thriller et la saga familiale. Du thriller on y retrouve les morts et les peurs violentes, les intrigues à tiroirs, les mystères et les fausses pistes, les sueurs froides ; de la saga familiale, on y retrouve les grandes histoires d’amour, les mariages et les divorces, les guerres de pouvoirs, les ambitions folles, les héritages.
Les Muir et les Bateman, ça rappellera des souvenirs à certains ?
Ils ne sont pas totalement des inconnus, en effet, puisque j’ai déjà traité de ces familles dans mes deux livres America, La Treizième Colonie et La Main rouge. Un homme averti ne vaut rien se passe de nos jours, deux siècles plus tard. Je reprends mes familles mais pour une histoire totalement autonome des récits antérieurs.
Si un lien rattachait ces livres ensemble, quel serait-il ?
Le regard croisé sur l’Amérique et son histoire. Les deux premiers romans racontaient les idéaux des heures glorieuses d’un pays et d’un peuple en construction, le dernier livre cherche là où l’esprit des pionniers américains s’est perdu. C’est avant tout une histoire de vengeance et d’amours contrariées.
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la presse en parle
« Un roman passionnant.[…] Dès qu’on commence, on a envie de savoir ce qui va se passer. »
Laurent Ruquier, On n’est pas couché
« C’est digne d’un des meilleurs scénaristes d’Hollywood […] Un mélange de Robert Merle et du Parrain »
Gaël Tchakaloff, On n’est pas couché
« Un grand roman populaire et aussi un livre d’écrivain. […] Je le conseille, c’est un page-turner. […] Quand on le commence, on ne le lâche pas. C’est formidable ! »
Philippe Besson, On n’est pas couché
“Une écriture extrêmement efficace”
Wendy Bouchard, Europe 1
“Un roman formidablement documenté et passionnant de bout en bout.”
Jean-Rémi Barland, La Provence