Si je reste
Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie.
Et puis vient l’accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d’abord, elle entend tout ce qu’on dit autour de son lit d’hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C’est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans.
Si je reste est une merveilleuse histoire d’amour, mais aussi un livre qui nous fait réfléchir à l’essentiel, à la place de l’amour et du bonheur, à tous ces liens avec nos proches auxquels on s’habitue et qui sont pourtant le vrai trésor de nos vies.
Interview de l’auteur
Vous avez débuté en tant que journaliste et votre premier ouvrage est un récit de voyage autour du monde. La littérature pour jeunes adultes est-elle pour vous un nouveau départ ?
À vrai dire, c’est plutôt un retour aux sources. J’ai commencé à écrire en travaillant pour Seventeen, le magazine pour adolescents. J’ai fait partie de la rédaction pendant cinq ans et j’étais chargée des questions de société. J’adorais écrire pour les jeunes, parce que, contrairement à ce qu’on croit, ils sont passionnés par les problèmes graves (comme celui des enfants soldats en Afrique ou celui des ados mêlés à la guerre de la drogue ici, aux États-Unis) et qu’ils portent le même intérêt à la lecture. Donc, maintenant que je suis devenue auteur pour les jeunes adultes, j’ai l’impression d’avoir bouclé la boucle.
Ce roman traite de sujets sérieux. Pourquoi ne l’avez-vous pas écrit pour les adultes ?
Justement parce qu’il traite de sujets sérieux. Comme les adultes, les adolescents doivent faire des choix à propos de la vie et de l’amour. Pourquoi leurs lectures ne reflèteraient-elles pas ces préoccupations ? Je ne décide pas d’écrire pour le jeune public, c’est simplement que je suis attirée par les histoires qui les concernent. Ceci dit, si je reste est pour moi un livre également destiné aux adultes. J’aime bien imaginer que les ados vont le lire et le passer ensuite à leurs parents.
Parmi les personnages principaux, certains sont des musiciens et il est fait référence à des chansons tout au long du roman. Êtes-vous musicienne ?
Non. A part quelques leçons de piano dans mon enfance et un bref épisode où j’ai gratté la guitare étant ado, je ne joue d’aucun instrument. En revanche, je suis une fan de musique. Et mon mari, lui, est musicien. Quand je l’ai rencontré, il jouait dans un groupe punk. J’ai donc baigné dans ce milieu pendant pas mal de temps. J’aime écrire sur les musiciens, quoique je ne me sois pas particulièrement intéressée au violoncelle jusqu’à ce que Mia naisse de mon imagination.
Quand vous écriviez Si je reste, écoutiez-vous un genre de musique particulier ?
J’écoutais beaucoup Yo-Yo Ma, évidemment. Et j’ai dû écouter mille fois la bande originale du film Once, notamment la chanson “Falling Slowly.” Elle m’émeut aux larmes, ce qui me met dans un état d’esprit propice à l’écriture.
Qu’est-ce qui, à l’origine, vous a inspirée quand vous avez écrit ce livre ?
La musique. L’Oregon. Des gens que j’aimais. Et malheureusement, une tragédie qui est vraiment arrivée il y a plusieurs années.
C’est un livre sur la mort, mais il n’a rien de déprimant. Pourquoi ?
Peut-être parce que son véritable sujet, c’est le pouvoir de l’amour – de la famille, des amis, de la musique – ce qui plaide en fin de compte en faveur de la vie.
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