Quitte Rome ou meurs
« Je ne sache pas de devoir plus cher que celui d’inculquer la sagesse à un jeune ami. »
L’an 62 ap. J.-C., Néron règne en despote sur l’empire romain. Pour l’avoir offensé, le jeune patricien Marcus est condamné à mort. Traqué par la garde prétorienne, il doit fuir Rome et ses plaisirs, pour se cacher dans les provinces lointaines.
Trahi par sa famille, coupé de ses partisans, Marcus n’a plus qu’un seul allié, le grand Sénèque, avec qui il entame une correspondance secrète. À soixante ans, philosophe, grand littérateur, Sénèque est l’homme le plus célèbre de l’empire, mais vit retiré sur ses terres, occupant ses journées à lire et à écrire.
Tout en déjouant les pièges de ses poursuivants, Marcus, jusque-là frivole et impétueux, applique les conseils de son illustre ami, et reçoit au fil de ses lettres une magnifique leçon de vie et d’intelligence.
À travers les péripéties de la fuite de Marcus, c’est la Rome de Néron qui renaît, fascinante et inquiétante. À travers sa correspondance avec Sénèque, c’est une philosophie pratique de la vie qui se transmet jusqu’à nous, intemporelle malgré ses deux mille ans d’âge, et répond brillamment à cette question à laquelle nul n’échappe :
« Qu’est-ce que vivre et comment être heureux ? »
Après les grands succès de ses romans historiques ou policiers, Pardonnez nos offenses, Délivrez-nous du mal, et Personne n’y échappera, voici que Romain Sardou revient avec un roman de philosophie. Tirées des célèbres Lettres à Lucilius, les missives signées de Sénèque sont authentiques… sauf quelques-unes que les passionnés s’emploieront à retrouver.