Maya a dix-sept ans. Lorsqu’elle décide d’échapper à la violence de son père, elle trouve refuge à Fécamp, au pied des falaises. Elle se reconstruit et peut enfin se rêver un avenir : elle sera architecte.
Mais dans l’appartement mitoyen du sien, quatre enfants, de six à douze ans, sont la proie d’un homme tyrannique. Son combat, désormais, n’est plus seulement de sauver son âme, mais de les protéger.
Jamais elle n’aurait imaginé que les choses se passeraient ainsi. Elle va agir avec son cœur. Sans réfléchir. Que Dieu lui pardonne. Comme il pardonne aux lâches. Aux misérables…
Avec pudeur et simplicité, Laurent Malot écrit sur des drames qui touchent des milliers de femmes et d’enfants.
Que Dieu lui pardonne est une histoire poignante d’où jaillit la lumière, pour le plus grand bonheur des lecteurs.
Dans votre nouveau roman, Que Dieu lui pardonne, vous mettez en scène avec beaucoup de justesse des enfants victimes de maltraitance. Pouvez-vous nous les présenter ?
Ils sont 5 et n’ont pas subi la même violence. Maya est l’héroïne du roman. Elle a presque 18 ans et représente à la fois l’enfant et la femme. Pendant ses années d’adolescence, son père l’a violée et sa mère a fermé les yeux. Les 4 autres appartiennent à une même famille. Du plus jeune à l’aînée, Lucien 6 ans, Lou, 8 ans, Jordan 11 ans, et Léna 12 ans. Eux subissent les coups et les insultes d’un beau-père malveillant et souvent ivre.
Pourquoi avoir choisi ce sujet et quel message souhaitez-vous faire passer ?
C’est un sujet tellement grave, auquel tant d’enfants sont confrontés. On en compte entre 2 et 3 par classe, c’est énorme. Les services de protection de l’enfance sont submergés alors qu’il faudrait agir dans l’urgence. Un enfant maltraité par ses parents doit être immédiatement placé en famille d’accueil. Il est intolérable de les laisser retourner chaque soir dans leur enfer. Dans ce message, je m’adresse aussi aux témoins que nous sommes tous, parfois aveugles. Il est de notre responsabilité citoyenne de chercher des moyens d’agir et de les mettre en oeuvre sans fermer les yeux. J’espère que ce roman saura susciter la réflexion de chacun.
Vous choisissez ici d’écrire sur une thématique difficile, avec un regard acéré, mais aussi avec quelque chose de lumineux et de résolument optimiste. Cela traduit-il votre personnalité profonde ?
Je crois, oui. Effectivement, j’aurais pu profiter du thème pour surfer sur le drame, mais il y aurait eu une sorte de redondance. Et je crois profondément qu’il y a une lumière au bout de chaque tunnel. Ce roman baigne d’amour parce qu’il n’y a pas mille façons de s’en sortir. La résilience ne se construit pas sur la rancune, il lui faut des rires et des yeux qui brillent.
Que signifie le titre du roman, Que Dieu lui pardonne ?
Tout au long du roman, la question du jugement se pose. Que Dieu pardonne à Maya pour avoir tué l’homme qui voulait la violer. Mais qu’il pardonne aussi au misérable qui a tenté de la violer, à la voisine du dessus qui préfère fermer les yeux, et par extension, à tous les témoins qui détournent la tête.
Pouvez-vous nous parler de vos influences, de ce qui vous inspire et vous a donné envie d’écrire ?
Je suis né dans une famille de cinéphiles et mon père était prof de français. J’ai beaucoup vu et lu. J’ai toujours préféré les histoires qui savaient mêler le drame et l’humour. Ado, j’ai dévoré Patrick Cauvin et François Cavanna. Puis Jules Vallès et Roger Martin du Gard. Au cinéma, j’ai compris que je voulais raconter des histoires devant les comédies sociales à l’anglaise, The Full Monty, Billy Elliot, mais aussi les films de Spielberg ou de Clint Eastwood. Enfin, avec Patrick Dewaere, toujours à la limite de la grâce.
Quels sont vos projets à venir ?
Je termine le dernier tome de la trilogie Gange, un lieutenant de police. Ensuite, j’aimerais écrire quelque chose de plus léger, une comédie romantique, par exemple. Mais, de la même façon que je ne force pas le trait dans Que Dieu lui pardonne, je ne ferai pas non plus dans une comédie. Ou bien je me laisserai guider par mon envie du moment. Je ne cherche pas à surprendre absolument le lecteur, d’un autre côté, je ne sais pas refaire les mêmes choses.
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la presse en parle
“Avec beaucoup de pudeur et de justesse, et sans pathos, l’auteur a réussi à écrire un livre poignant mais plein d’espoir” Sandrine Bajos, Le Parisien
« Face à ce sujet durablement d’actualité qu’est la maltraitance, y compris institutionnelle, nos yeux [Laurent Malot] les ouvre, les fait sourire et souvent briller. Et avec quelle humanité ! » Christelle Ben, La Voix du Nord
« Il y a quand même de l’espoir dans ce roman vrai et touchant qui aborde avec délicatesse un sujet longtemps tabou mais qui s’invite désormais, de toute sa force dérangeante, dans notre actualité. » Le Dauphiné Libéré
« Un roman fort et sensible. Une histoire inoubliable de fraternité, de combat et de résilience. » Stéphanie Lohr, Ici Paris
« Une histoire poignante d’où jaillit la lumière pour le bonheur des lecteurs. Ce roman fort et sensible dénonce les violences faites aux enfants. L’auteur nous émeut avec cette histoire de fraternité, de combat et de résilience. » Pauline Kerren, Journal de France
« Ce roman est un cri du cœur sincère et poignant qui dit tout l’amour et la rédemption que l’on peut trouver malgré l’adversité, grâce à la solidarité des faibles. » Bernadette de Labarthe – En état livresque, RCF
« Évitant le piège des bons sentiments, l’auteur nous livre une histoire où la résilience tient la première place, sachant apporter de la lumière dans les faits qu’il cherche à dénoncer. (…) Vous ne resterez pas insensible à cette histoire qui pourrait se passer près de chez vous. Tout cela est porté par une belle écriture simple et littéraire à la fois, avec une juste dose de dialogues finement ciselés et quelques vérités sur ces faits de société pour lesquels on a sans doute trop tendance à fermer les yeux. » Philippe Chauveau, WebTVCulture
« Unis pour le meilleur et le pire, Maya et les enfants s’embarquent dans une aventure digne d’un roman noir, mais auréolée d’amour… C’est ce qui donne à ce beau roman une couleur inattendue. » Lyliane Mosca, L’Est-Éclair
« Ce livre est plein d’espérance. » Pauline Noack Fraissignes, RCF
« Un roman d’une grande sensibilité, et plein d’espoir. » Le Courrier Cauchois
les lecteurs en parlent
« Laurent Malot est un auteur dont j’apprécie l’écriture et les histoires. Son humanisme et son empathie le font décrire les gens et la vie avec réalisme et bienveillance. » ArlieRose, lectrice Babelio
« C’est un merveilleux roman qui touche au plus profond. Maya donne une belle leçon de courage et d’humanité. C’est un personnage à la fois fort et fragile à qui on s’attache à coup sûr. Ses petits voisins le sont tout autant de par leur vulnérabilité mais aussi leurs caractères. J’ai eu beaucoup de mal à reposer ce roman tellement il m’a remuée. (…) Je ne peux que vous le conseiller. C’est un très grand coup de cœur. » Entre2livres, lectrice Babelio
« Un roman poignant, une écriture fluide, une lecture qui ne vous laisse pas indifférent et à travers laquelle on vit et ressent toutes les émotions des protagonistes. Un livre qui pourra, peut-être, faire évoluer les mentalités face à de tels drames ? J’ai aimé ce roman. Une fiction certes, mais qui reste probablement proche de la réalité. » @carol_in_besac (Instagram)
« Sublime roman qui m’a tourmenté et arraché le cœur… Laurent Malot, vous avez une sacrée plume qui nous touche. » @bouillon_valerie (Instagram)
« J’ai lu ce roman presque d’un trait, la gorge nouée. La violence des adultes, quand on est enfant, c’est terrible. Les portes se referment, on est seul avec son bourreau. Et on pense que ça ne s’arrêtera jamais… sauf s’il nous tue. On se construit dans la violence, dans un système qui devient une normalité. Cela, Laurent Malot le dit parfaitement bien, dans un style simple et soigné à la fois. On frémit avec ces gosses, on blêmit à la mention de chaque nouvelle violence… » Stephie, du blog Mille et une frasques
« Ce fut une belle découverte. Lecture émouvante et poignante, un sujet assez sensible mais bien écrit. Un livre qui pourrait être conseillé aux ados. » @les_lectures_de_claire (Instagram)
« Cette lecture m’a littéralement bouleversé. Un sujet ô combien fort et délicat est abordé. (…) Sur fond de drame, [Laurent Malot] parvient avec brio et justesse à déverser des répliques pleines de répartie, qui clouent le bec à beaucoup je pense. Le roman n’est pas larmoyant ! Il véhicule des messages nécessaires, d’espoir et de bienveillance, sur un fond doux et léger. » @liaetseslectures (Instagram)
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