Interview de l’auteur
Avec L’Assassin de la rue Voltaire, vous nous entraînez dans les coulisses de la Comédie-Française, théâtre d’une mystérieuse série de meurtres. Pourquoi avoir choisi ce lieu ?
Il était presque obligatoire, pour moi – dans la série des aventures de Gabriel Joly – de consacrer au moins un roman à cette vénérable institution, non seulement parce qu’elle m’est chère, mais aussi parce qu’elle a été profondément marquée par la Révolution française. La troupe était installée à l’époque dans l’actuel théâtre de l’Odéon, et donc en plein quartier des Cordeliers. Or, c’est ici que vit non seulement notre héros, Gabriel, mais aussi nombre des grandes figures de l’insurrection parisienne, tels Danton, Desmoulins, Momoro et même, plus tard, Marat. Ainsi, par sa proximité, la Comédie-Française fut naturellement emportée par cette tempête. Non seulement le bâtiment abrita quelques émeutes restées célèbres, mais les sociétaires eux-mêmes s’entredéchirèrent ! Les uns, qu’on surnomma les « rouges », se déclarèrent favorables à la Révolution, et les autres, les « noirs », voulurent rester fidèles au monarque. Cette lutte intestine conduisit la troupe jusqu’au schisme quand les « rouges » décidèrent de quitter l’Odéon pour aller s’installer au théâtre de la République, lequel allait devenir, en 1799, le siège qu’occupe encore aujourd’hui la Comédie-Française !
C’est un Gabriel Joly plus offensif que jamais que vous mettez en scène. D’où lui vient cette soudaine assurance ?
Cette assurance soudaine, en réalité, cache un trouble profond, pour ne pas dire une dépression. À la fin du roman précédent, Le Mystère de la Main rouge, Gabriel a vu mourir dans ses bras la jeune femme dont il était éperdument amoureux. On le retrouve donc, au début de celui-ci, endeuillé, dévasté et transformé. Le jeune journaliste des premiers tomes, aimable, tendre, lumineux, brillant quoiqu’un peu gauche et parfois délicieusement naïf, se retrouve soudain envahi par la peine, la colère, le dépit et, surtout, par une terrible soif de vengeance qui met à mal son empathie passée. Après avoir découvert l’amour, Gabriel a donc découvert la mort. Demain, peut-être, la trahison. Toute la question est de savoir s’il sortira grandi de ces épreuves, ou s’il en sortira brisé…
Ce roman prolonge votre chronique de la Révolution française. On croise de nouveau Danton mais, cette fois, dans une bien mauvaise posture. Où en est-on de ces journées qui font basculer la France ?
Après la chute de la Bastille dans Le Loup des Cordeliers et la nuit du 4 août dans Le Mystère de la Main rouge, c’est au tour de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de servir de toile de fond historique aux aventures de Gabriel. Ce texte annonce la naissance d’une société nouvelle. En dignes héritiers des Lumières, les députés y gravent les valeurs essentielles auxquelles, plus de deux siècles après, les Français restent toujours profondément attachés : la liberté, la résistance à l’oppression, l’égalité devant la loi, la séparation des pouvoirs… Les débats que ce texte à la résonnance internationale ont suscités lors de sa rédaction son absolument passionnants, et notre chère Théroigne de Méricourt, fidèle spectatrice de la salle des Menus Plaisirs, y assiste dans le roman avec autant d’espoirs que de craintes…
Comment avez-vous travaillé pour reconstituer avec cette précision le fonctionnement de la Comédie-Française à cette époque ? Les métiers de l’ombre, le rôle des comédiens dans l’organisation du théâtre, toute cette « machinerie » est fascinante….
Comme pour les précédents romans, il m’a fallu réunir une documentation considérable pour essayer de rendre aussi fidèlement que possible la vérité historique. Je le confesse, ce travail est loin d’être un fardeau pour moi, c’est un immense plaisir, au moins autant que celui d’écrire ! Jusque là, je n’avais de la Comédie-Française qu’une connaissance très superficielle mais, d’essais en articles, de rencontres en visites, je me suis passionné pour son histoire, ses secrets, ses traditions, ainsi que pour le fonctionnement d’un théâtre tout entier en ce temps-là, ses dessus et ses dessous, ses coulisses et l’envers de son décor ! J’ai eu la chance de profiter également des lumières de deux spécialistes aussi érudites que généreuses, Agathe Sanjuan, conservatrice-archiviste de la Comédie-Française, et Juliette Caron, responsable des ressources documentaires de l’Odéon. Grâce à elles, j’ai pu me plonger avec délectation dans des documents d’époque, des livres de compte, des plans détaillés des bâtiments, des procès-verbaux, des mémoires, j’ai pu me promener dans les couloirs que parcourt Gabriel Joly dans le roman, monter au grenier, descendre dans les caves et m’imprégner, malgré les nombreuses transformations que les lieux ont connues, de cette atmosphère si particulière. Enfin, une fois n’est pas coutume, j’ai eu la surprise de découvrir que l’un des plus grands spécialistes de l’histoire du théâtre français au XVIIIe siècle était… américain ! Jeffrey S. Ravel, professeur d’histoire à l’Institut du Massachusetts, a codirigé le Programme des Registres de la Comédie-Française, une entreprise colossale de numérisation des registres journaliers de la troupe, depuis sa fondation en 1680 jusqu’au XIXe siècle, offrant au public la possibilité de consulter en ligne les procès-verbaux d’assemblée, les registres de feux, de recettes, de dépenses… Un véritable trésor, qui se lit comme un roman, et où l’on découvre, ému, les lignes manuscrites des plus grandes légendes du théâtre français !
En choisissant un huis clos vous portez le suspens à son comble. Ce n’est pas sans rappeler Agatha Christie. Vous êtes un fan ?
Bien sûr ! Après Alexandre Dumas et Stephen King, elle est très certainement l’auteure que j’ai le plus lu pendant mon adolescence. La plupart des romanciers qui écrivent un polar aujourd’hui savent combien le genre doit à la reine du crime, et L’Assassin de la rue Voltaire est, très explicitement, un hommage à Agatha Christie et au genre qu’elle a immortalisé : le whodunit*, comme disent les Anglais… Des meurtres, des indices, des coupables potentiels, et une course de vitesse entre le lecteur et l’enquêteur pour identifier l’assassin ! Mais les amateurs de littérature populaire, j’en suis certain, reconnaîtront aussi le deuxième auteur à qui ce roman adresse l’expression de mon admiration : Gaston Leroux et son impérissable Fantôme de l’opéra ! Comment ne pas songer à ce monument quand on met en scène une série de meurtres mystérieux qui s’abat sur un théâtre et que, des troisièmes dessous jusqu’au gril, on cherche son énigmatique coupable ? La série de Gabriel Joly ne se résume certes pas à ces hommages au roman populaire, mais cette facette-là me tient beaucoup à cœur : c’est, pour moi, une façon d’affirmer que l’on peut aborder des sujets assez sérieux (la liberté et les dérives que sa sacralisation peut entraîner, la puissance politique de la désinformation, la trop longue histoire des inégalités entre hommes et femmes…) tout en se laissant emporter par la légèreté d’un divertissement. Défendre l’idée que le partage complice de nos plaisirs nostalgiques est sans doute un médiateur aussi inoffensif qu’efficace entre les habitants de cette petite planète…
* Contraction de « Who has done it ? », que l’on peut traduire par « Qui l’a fait ? » (sous-entendu le crime).
Dans votre roman, on retrouve avec joie Théroigne de Méricourt. Les femmes sont-elles pour vous les grandes ignorées de la Révolution française ?
Elles en furent en tout cas les grandes perdantes ! La Révolution, à laquelle elles participèrent pourtant activement, parfois même en première ligne, ne leur offrit que bien peu de satisfactions : elles obtinrent certes l’égalité des droits à la succession, l’abolition de la tutelle paternelle et maritale et le droit au divorce, mais le droit de vote leur fut refusé, ainsi que l’accès aux nombreuses charges prestigieuses réservées aux hommes. Pire : très rapidement, elles furent exclues des délibérations publiques, on leur interdit de rejoindre non seulement l’Assemblée, dont seules les tribunes des spectateurs étaient ouvertes à celles qu’on surnommait les « tricoteuses », mais on leur refusa aussi l’accès à la garde nationale, à la Commune de Paris, aux comités locaux et à la grande majorité des associations politiques… Parmi les grandes figures féminines qui ont marqué la Révolution, il en est une pour laquelle j’ai une affection particulière, et c’est en effet la liégeoise Anne-Josèphe Terwagne, surnommée Théroigne de Méricourt. Son histoire, son parcours et son destin tragique m’ont toujours beaucoup touché, et je me suis permis d’en faire un portrait quelque peu romancé, embelli certainement par l’amour que je porte à cette petite paysanne de Liège qui eut mille vies, traversa mille épreuves avant de se jeter à cœur perdu dans la vague révolutionnaire, pour y lever le poing au nom des millions de femmes qu’on refusait d’entendre…
Après une telle aventure, laisserez-vous Gabriel Joly souffler un peu ?
Eh bien, à vrai dire, oui, mais pas trop longtemps ! Après trois romans en trois ans, j’ai en effet décidé d’accorder à Gabriel une année sabbatique bien méritée, pendant laquelle je vais écrire un roman qui me travaille depuis quelques années : un polar flirtant légèrement avec l’occulte et allègrement avec le mystère, dont l’action se situe en 1925 dans les brumes d’une petite île anglo-normande, et dont le personnage principal, justement, est une femme. Mais mon cher Gabriel Joly ne paie rien pour attendre car, à peine cette infidélité pardonnée, je reviendrai frapper à sa porte, dès l’an prochain, pour le conduire vers sa quatrième aventure. Lors, en cette célèbre journée du 5 octobre 1789, il se retrouvera au milieu des milliers de femmes marchant sur Versailles, cocarde à la boutonnière, et un nouveau défi l’obligera, une fois de plus, à enfiler son costume de journaliste d’enquête !
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la presse en parle
« Dans ce huis clos, qui n’est pas sans rappeler Agatha Christie et se veut un clin d’œil au Fantôme de l’Opéra, le roman de Gaston Leroux, on retrouve avec plaisir le jeune journaliste Gabriel Joly. (…) Polar à l’intrigue particulièrement bien ficelée, L’Assassin de la rue Voltaire est aussi une balade historique sur fond de Révolution naissante où l’on croise Danton, Desmoulins, et même Marat. »
Sandrine Bajos, Le Parisien
« Un excellent polar historique »
Bernard Lehut – Les livres ont la parole, RTL
« Si la série lorgnait du côté du roman de cape et d’épée, elle devient, avec L’Assassin de la rue Voltaire, un récit d’énigmes chez des gens du spectacle s’écharpant à propos de cette nouvelle ère. (…) Intrigue et pédagogie assurées ! »
Hubert Artus, Le Parisien Weekend
« C’est un drôle de drame qui se joue, portes closes. L’ambiance est lourde, les dialogues font mouche, l’écrivain s’amuse. Dans ce qui s’apparente à un hommage à Agatha Christie, son détective analyse les faits avec sagacité. (…) Après la fantasy ou le thriller ésotérique, Henri Loevenbruck réussit un roman à énigme des plus divertissants. »
Claire Julliard, L’Obs
« [Gabriel Joly] va devoir faire preuve de sa légendaire sagacité pour démêler une énigme riche en rebondissements qui donne l’occasion de visiter le Français sous un jour inhabituel, caves et décors inclus. De La Fayette à Mirabeau, des personnages historiques apparaissent dans ces pages, Danton étant même soupçonné dans l’affaire. Au-delà du réjouissant huis clos, la plongée dans la période de la Commune est particulièrement réussie. »
Isabelle Lesniak, Les Échos
« Unité d’action, de lieu et de temps, l’auteur, en bon dramaturge, connaît les règles du théâtre classique. Au lecteur de dénouer le nœud de cette aventure passionnante. »
Anne Michelet, Version Femina
« Si vous aimez l’histoire et les polars, je vous présente la trilogie de Gabriel Joly. (…) Ce qui fait la force de ces ouvrages : évidemment la documentation est parfaite, les intrigues sont très bien ficelées, et on croise de véritables personnages historiques ayant existé comme Danton, Robespierre ou Théroigne de Méricourt. »
Anne-Marie Revol – Le 12/13, France 3
« Henri Lœvenbruck signe un thriller historique en huis clos qui sait nous tenir en haleine. Du velours loin d’être cousu de fil blanc. »
Nathalie Vigneau, Télé Star
« Pour mettre en scène son héros, l’intrépide journaliste Gabriel Joly, cet écrivain se documente pendant des mois, voire des années (…) et ça fonctionne ! En trois tomes, Henri Loevenbruck a conquis plus de 180 000 lecteurs qui ont fait de lui le roi du polar. »
Anne-Marie Revol – Le 19/20, France 3
« Un formidable roman, comme on en écrivait au XIXe siècle, avec en toile de fond la Révolution française. L’occasion d’y croiser Camille Desmoulins, Mirabeau, La Fayette ou Danton au fil de l’enquête et des meurtres qui endeuillent la troupe de l’illustre théâtre. »
Michel Primault, Femme Actuelle
« C’est vivant, drôle, alerte et plein de péripéties. Dans ce huis clos, l’auteur rend aussi hommage à Agatha Christie et Gabriel Joly prend des allures d’Hercule Poirot. Le charme supplémentaire vient, bien sûr, de l’incursion de la Révolution et de ses protagonistes, des débats en cours, et de la naissance d’une société nouvelle. »
Clémence Roux, Marie France
« Henri Lœvenbruck décline son intrigue en mode Cluedo, avec une énigme policière et un coupable (ou plusieurs) à débusquer, et plonge ses lecteurs dans un Paris effervescent et oublié. »
Héloïse Goy, Télé 7 jours
« Une passionnante et documentée plongée dans l’univers théâtral de l’époque. Un huis clos digne d’Agatha Christie, l’humour en plus, traité à la manière d’Alexandre Dumas, avec cavalcades, rebondissements et coups de théâtre. »
Michel Paquot, L’Avenir
« Toujours aussi addictif, palpitant et érudit, [Henri Lœvenbruck] nous plonge dans les coulisses de la Comédie Française avec délice… et frissons ! »
Anne-Marie Revol, Marque Page – France info culture
« Les poignards sont aiguisés et la plume d’Henri Lœvenbruck très en verve. Son jeune héros laisse dans sa loge son costume de vengeur masqué pour, à la façon d’un Hercule Poirot avant l’heure, soumettre à sa sagacité la troupe de témoins dans le huis clos de la maison de Molière. (…) L’exercice de style est fort réussi et d’un jubilatoire communicatif. »
Christelle Ben, La Voix du Nord
« Henri Lœvenbruck offre au lecteur un Paris d’époque en cinémascope et une enquête au cordeau. »
Sébastien Dubos, La Dépêche du Midi
« Henri Lœvenbruck est de retour pour notre plus grand plaisir. »
Hubert Lemonnier, La Presse de la Manche
« Le polar historique s’étant imposé comme un sous-genre à part entière, il n’est pas illégitime de placer Henri Lœvenbruck parmi ses avisés orchestrateurs. Il le démontre avec son nouveau roman. (…) On se laisse volontiers prendre au jeu, la précision dont use l’auteur, mais aussi la sobriété de son style aidant. »
Stéphane Bugat, Le Journal de Saône-et-Loire
« Dans le Paris des années 1780, parmi auteurs et comédiens, une enquête sans répit, de la scène aux coulisses et aux loges de la Comédie-Française. Un thriller à l’intrigue diablement peaufinée. »
La Manche libre
« [Une] nouvelle enquête passionnante de Gabriel Joly. »
Pauline Kerren, Journal de France
« Henri Lœvenbruck poursuit son hommage aux grands feuilletonistes des temps passés, tels Alexandre Dumas, mais en leur ajoutant une touche d’Agatha Christie. (…) [L’auteur] reconstitue avec brio l’esprit d’une époque. Ça fuse, ça jacte, ça s’invective et ça se bat comme dans les films de cape et d’épée. (…) On se laisse vite entraîner dans ce Cluedo révolutionnaire, où les clins d’œil à aujourd’hui sont nombreux sans que cela nuise au rythme d’une intrigue à tiroirs. »
Frédérick Rapilly, ALIBI
« Précipitez-vous si vous êtes amateurs de polar ! C’est passionnant ! On voit la Comédie-Française de l’intérieur, c’est très jouissif. »
Davier Courrier, LCR – BX1
« Si l’auteur signe une intrigue en huis clos, un policier de facture classique, il fait découvrir le fonctionnement de cette Comédie Française, la vie de ce théâtre à l’époque, un récit appuyé sur une documentation compulsée aux meilleures sources. »
Serge Perraud, Lelitteraire.com
« Un palpitant thriller (…) Plein de rebondissements, ce livre nous fait aussi voyager dans cette époque troublée. »
Générations
les lecteurs en parlent
« Un roman qu’on ne lâche pas dès qu’on l’a ouvert. »
Elise Fischer, du blog Lili au fil des pages
« Jetez-vous à la poursuite de L’assassin de la rue Voltaire. C’est une expérience d’immersion garantie, lors d’un pan de l’Histoire de France, aux côtés de personnages incarnés. Henri Lœvenbruck en bon dramaturge nous plonge dans un huis clos atypique, dont il n’est pas aisé de deviner le nœud d’une intrigue faite de surprises et de chausse-trappes, tout autant que d’échanges où il fait preuve de sa verve désormais légendaire. »
Yvan, du blog Emotions
« C’est caustique à souhait, Henri Lœvenbruck tisse la toile de cette période chère à la France à merveille en nous en livrant tout les ingrédients pour la vivre. Les personnages et dialogues sont encore plus théâtralisés que dans les deux précédents tomes et c’est un régal ! »
@labibliothequedereb (Instagram)
« Quel plaisir de retrouver Gabriel Joly, Récif, Guyot, Mlle Terwagne,… En tout cas, énorme coup de cœur, je vous conseille ABSOLUMENT ce roman ! »
@nanoulafourmi (Instagram)
« Cette nouvelle enquête a été une excellente lecture, un coup de cœur. Les personnages de la Comédie Française sont fascinants. J’ai beaucoup aimé le contexte historique extrêmement bien documenté et bien raconté, tout en simplicité. L’écriture est addictive, le style fluide. Les chapitres sont courts et rythmés, on avance vite dans la lecture et c’est une bonne chose car on veut connaître la suite et il est difficile de s’arrêter. J’ai adoré la façon dont le dénouement est divulgué. »
@labibliothequedemarj (Instagram)
« Changement d’ambiance ; après un deuxième tome résolument tourné vers l’aventure, Henri Loevenbruck nous embarque dans cette suite pour un huis-clos infernal et mortel à la Agatha Christie. (…) Un roman policier malin et haletant qui se dévore avec un grand plaisir ! »
@yoh_ju (Instagram)