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Être jeune à tout âge

La méthode pour vivre heureuse et en forme longtemps

« Dans la Chine ancienne, l’usage voulait que l’on paie son médecin quand… on allait bien. Aussitôt la maladie déclenchée, les soins devenaient gratuits. Pourquoi ? Car l’on considérait qu’un bon médecin devait être capable de prévenir les maladies.

En écrivant ce guide, j’ai voulu expliquer à chacune d’entre vous, selon son âge, les caractéristiques et le potentiel de son corps, les problèmes qu’elle rencontrera peut-être et les moyens simples de les prévenir. Car à 20, à 50 ou à 80 ans, la vie n’exige pas les mêmes efforts et ne puise pas dans les mêmes réserves. Avec ce livre, mon but est que chacune d’entre vous sache comment vivre en pleine forme, heureuse, longtemps. »
Dr Nadia Volf

Formée à la science occidentale et à la médecine traditionnelle chinoise, le Dr Nadia Volf a réuni ces deux savoirs dans ce livre pratique. À l’aide de nombreux exemples et plus de cent dessins d’exercices et de points d’acupuncture, elle montre comment, par des gestes simples, y compris de digitopuncture (stimulation des points d’acupuncture avec les doigts), des habitudes nouvelles et une hygiène de vie adaptée, chaque femme peut prendre elle-même soin de son corps, pour que chaque âge améliore le suivant… et l’avenir.

Interview de l’auteur

Dr Volf, vous êtes médecin et spécialiste de l’acupuncture. Qu’est-ce qui vous a amenée à développer cette double compétence ?

En découvrant la médecine, à 14 ans, j’ai eu le sentiment de comprendre enfin pourquoi j’avais été mise au monde. Mon père était très malade, il avait fait une grave crise d’asthme, les médicaments n’avaient aucun effet. Vraiment, j’ai cru qu’il allait mourir. Et puis une femme médecin est arrivée et elle l’a sauvé grâce à la médecine et à l’acupuncture, que je découvrais pour la première fois. Je me suis dit alors : je serai médecin, ou rien. C’est ce qui m’a donné la force de brûler les étapes à la Faculté de médecine de Leningrad, et, plus tard, en France, l’énergie de repasser mes diplômes. Et ce jour-là, j’ai tellement été surprise et marquée par l’efficacité thérapeutique de l’acupuncture que j’ai immédiatement voulu apprendre son fonctionnement et exercer à mon tour cet art. C’est pour cela que depuis plus de 30 ans maintenant, j’ai toujours fait des recherches pour comprendre ses mécanismes d’action.

Pourquoi avez-vous eu envie d’écrire ce livre ?

En pratiquant mon métier, j’ai été stupéfaite par la disparité qui existe d’une femme à l’autre, au même âge. Pourquoi à 20 ans, certaines femmes sont parfaitement bien, épanouies, tandis que d’autres se sentent à bout de forces, fatiguées, ont mauvaise mine ?
Pourquoi à 80 ans, certaines femmes restent en pleine forme, sont actives, font du sport, tandis que d’autres sont fatiguées et malades ?
Si certaines d’entre nous sont en pleine santé, pourquoi pas les autres ? Voilà la question que je me suis posée, d’autant que notre patrimoine génétique nous programme pour vivre jusqu’à 120 ou 130 ans. Et j’en suis arrivée à la conclusion qu’il est nécessaire d’expliquer à chaque femme comment utiliser son potentiel selon son âge, afin d’être au mieux de sa forme et de ses capacités.

À travers votre guide, vous expliquez que la santé est accessible à toutes, par des gestes simples quotidiens. Quels sont, concrètement, les moyens à la disposition de chacune pour prévenir et soigner les maladies ?

Pour être en forme, il faut que notre corps soit capable de faire face aux agressions externes : climatiques, infectieuses, psychologiques et sociales. Pour cela, nous devons nous donner les moyens de lutter. Prenons l’exemple des infections fréquentes (rhumes, maux de ventre, cystites…) Aussi surprenant que cela paraisse, la cause est souvent la même : un affaiblissement de la flore intestinale qui sécrète nos défenses immunitaires. La solution passe donc par un renfoncement des défenses de l’organisme, grâce à une bonne alimentation, aux points d’acupuncture et à la pratique d’une activité physique. (C’est ce que l’on appelle la règle des « 3 A ».) Et ces trois éléments : alimentation, points d’acupuncture et activité sont différents à chaque période de la vie.
Ce qui est vrai pour la santé, l’est aussi pour la beauté. Prenez l’exemple des rides. Les rides apparaissent pour deux raisons : à cause des muscles, situés sous la peau, qui se relâchent et à cause de l’amincissement du derme. La solution est simple : il faut d’une part nourrir sa peau, et d’autre part, stimuler, grâce aux points d’acupuncture, les muscles lisses du visage qui tendent la peau.

En fait, vous expliquez qu’il vaut mieux prévenir que guérir ?

Ce que j’explique, c’est qu’il est important de savoir pourquoi les symptômes apparaissent. Prenons l’exemple des maux de tête : selon qu’ils sont déclenchés par le cycle hormonal, par un repas bien arrosé, ou encore par une tension artérielle à la hausse, la manière de les traiter n’est pas la même.
Dans un premier temps, je donne les moyens de soulager la douleur, à travers la stimulation de points d’acupuncture, d’exercices, de plantes aux vertus apaisantes. Dans un second temps, j’explique comment rétablir l’équilibre dans le corps pour éviter les migraines : par exemple, si celles-ci interviennent avant les règles, il faut agir pour réguler les hormones sexuelles.
Mon but est donc de mettre en lumière la cause même des maux pour prévenir leurs manifestations, et d’expliquer comment rééquilibrer le corps et renforcer ses défenses à travers des moyens naturels tels que l’acupuncture, la prise de vitamines, d’oligoéléments et de minéraux. En un mot : si on connaît les risques, on peut prévenir les symptômes.

Votre livre détaille ce qui se passe par décennie. Pourquoi avoir choisi une approche en fonction de l’âge au lieu d’une autre, plus habituelle, en fonction des symptômes ?

Parce que chacune est différente et que chaque âge est différent. À toutes les périodes de la vie, des changements interviennent, susceptibles de bouleverser l’équilibre du corps. En abordant âge après âge les problèmes de santé qui peuvent survenir, chaque femme peut retrouver les caractéristiques de la période qu’elle traverse, ses forces et ses faiblesses et y faire face en développant au maximum le potentiel de son corps.
Par exemple, entre 50 et 60 ans, lors de la ménopause, les femmes connaissent un déclin des hormones sexuelles qui entraînent des conséquences directes (arrêt des règles, bouffées de chaleur, etc.) mais aussi plus indirectes comme une vulnérabilité accrue, des douleurs articulaires, du cholestérol… En conséquence, pour se prémunir contre les désagréments de la ménopause et mieux passer cette étape de la vie, il faut une alimentation adaptée, prendre certaines vitamines, plantes et minéraux, pratiquer certains exercices, etc.

Votre guide est aussi un manuel de longévité. Comment chaque femme peut-elle rester belle, épanouie et en pleine forme à tous les âges de la vie ?

En s’occupant d’elle le plus tôt possible ! Et surtout en comprenant les particularités de son corps. Les nier, essayer de s’aligner sur les autres ne peut qu’engendrer frustrations et maladies. En revanche, comprendre sa nature, l’admettre, l’aider à grandir, permet de vivre longtemps et pleinement. Évidemment, il n’y a pas de recette miracle de jouvence éternelle. Et les femmes qui sont encore en pleine forme à 80 ans ont toutes appliqué une discipline de vie (exercices réguliers, régime alimentaire adapté, prise de compléments alimentaires…) C’est aussi cette idée que je veux défendre : en dépit de nos prédispositions corporelles, génétiques, familiales, tout le monde peut (et doit !) être en bonne santé, mais cela demande parfois des efforts. J’essaye de montrer comment, à chaque âge, on peut préparer l’avenir en réglant les problèmes au fur et à mesure. Prenons les maux de dos par exemple. Il est illusoire de penser qu’en ne faisant rien, ceux-ci vont disparaître d’eux-mêmes et il n’y a aucune raison de se résigner à la douleur. En traitant un léger mal de dos à 30 ans, on prévient des douleurs de rachis beaucoup plus importantes à 70 ans.

Beaucoup de gens pensent que la médecine occidentale et les médecines dites « douces » sont incompatibles. Que répondez-vous à ce genre d’affirmation ?

Heureusement, cette idée est beaucoup moins répandue aujourd’hui que lorsque j’ai commencé à enseigner l’acupuncture à la faculté de médecine ! À l’époque, je me suis retrouvée devant de jeunes étudiants en chirurgie, furieux d’avoir à se déplacer pour une discipline qu’ils jugeaient totalement inutile. Alors je leur ai prouvé empiriquement l’efficacité des points d’acupuncture : j’ai divisé la classe en deux : d’abord, tous les étudiants ont mesuré leur tension artérielle, puis une partie seulement a massé pendant deux minutes le point d’acupuncture « Barrière interne ». Quand ils ont constaté que la tension artérielle du groupe test avait très nettement baissé, ils m’ont écoutée dans le silence…
Je crois que même les personnes les plus sceptiques sont convaincues par le bien-fondé de la médecine chinoise quand elles constatent ses vertus thérapeutiques. Et puis, aujourd’hui, beaucoup d’études ont prouvé l’efficacité de l’acupuncture et surtout sa complémentarité avec la science occidentale. Dans tous les centres antidouleur des hôpitaux français, par exemple, travaillent des médecins-acupuncteurs.

Ces études sont peu connues du grand public. Quelles sont les recherches récentes qui vous ont le plus étonnée ?

Ces dernières années, une étude des universités française et américaine a montré que la stimulation des points d’acupuncture active des zones précises dans le cerveau. En effet, après stimulation des points d’acupuncture, l’IRM du cerveau des sujets concernés, a révélé une modification du centre cérébral, prouvant que l’acupuncture a une action concrète, enregistrée par le cerveau.
Une autre étude que je trouve très intéressante a montré comment l’acupuncture prévient partiellement ou complètement l’activation des gènes du vieillissement. Les expériences ont été faites sur des rats à qui l’on a inoculé un gène de vieillissement. Les manifestations d’un vieillissement précoce sont apparues. Sur une partie d’entre eux, l’on a en parallèle stimulé des points d’acupuncture. Les résultats ont été très clairs : le gène, présent, ne se manifestait pas. Je trouve cette étude très frappante dans la mesure où elle relativise le poids de la génétique sur la santé.

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